(s'il-vous plaît , lisez le nom de la ville dans cet article « Gent » comme [gent], ça me plaît plus que le nom français :) note de l'auteur)
Nous prenons le train à huit heures, mais pour parvenir à la Gare Guillemins de village de Sart-Tilman, où est ma résidence universitaire, ça prend à peu près 40 minutes par le bus 48. Le premier va à 06:28, le prochain à 7:73. Alors pour ne pas perdre une heure en attendant le train à neuf heures (heuresement le train dans la direction Bruxelles-Gent-Bruges part chaque heure entière), il faut prendre le bus à six heures et demie. De notre résidence, ce n'était que moi et Oana, la fille de Roumanie, qui sont allés à Gent. João, notre ami portugais, est monté dans notre bus dans le banlieu, près de la Gare Guillemins. Mariya de Bulgarie nous a attendu devant la gare. C'était tout ; de 12 personnes qui sont allées le jour précédent à Bruges n'a pas resté que nous quatre, les autres ont été évidemment trop fatigués pour continuer aujourd'hui. Ça ne m'étonne pas, c'était vraiment trop difficile hier. Bah allez ! On fait l'Erasmus !
Après une heure et demie, nous sommes arrivés à la Gare de Saint-Pierre, très belle dans son intérieur, ce qui m'a forcé à la comparer avec la nôtre à Bratislava (et je n'ai pas connu encore celle à Anvers). Du fait que j'ai printé la carte incorrecte de gare (j'ai pensé que nous arriverons à une autre gare) nous avons perdu une demie heure en cherchant la direction dans le centre de la ville. Après que nous avons demandé une passante pour la direction, nous sommes allés dans le centre.
L'intérieur de la Gare de Saint-Pierre. (source: collection personnelle de M. P.)
J'ai remarqué qu'il existait vraiment une différence entre la Wallonie et la Flandre. Ici, si j'ai comparé « notre » Liège avec la ville de Gent (en français « Gand »), la ville a été plus propre, mais à mon avis ce n'était qu'une illusion visuelle parce que les bâtiments à Liège étaitent plus sombres qu'ici. Mais j'ai aimé que devant la gare il y avait une grande « masse » des vélos. Les idées « Comment ceux qui ont son vélo dans le centre vont le trouver ? » ne se sont pas fait attendre à soi.
Les vélos devant la Gare de Saint-Pierre. (source: collection personnelle de M. P.)
Après une heure nous sommes arrivés au premier bâtiment intéressant, Justitiepaleis. Pendant la marche j'ai aussi remarqué qu'il y a beaucoups de canals à Gent, mais pas tellement qu'à Bruges (la ville de Gent elle-même avait son accès par ces canaux à la mer). Nous sommes passés le pont au-dessus du canal et au deuxième côté du canal, à la rue « Ajuinlei » il y avait marché aux puces avec des livres. Trop hasardeux pour moi avec ma passion pour les livres, mais (heuresement) presque tout les livres ont été en flamand alors je n'ai rien compris. Nous sommes passés encore une fois le canal et nous avons déjà vu le coeur historique.
A gauche, l'Ajuinlei. Plus loin le coeur historique. (source: collection personnelle de M. P.)
Sa première partie est le « Korenlei », un quai sur le canal. Depuis le XIe siècle, c'était le lieux ou l'on a apporté des marchandises, surtout les céréales de Comté d'Artois (un région historique français autour d'Arras et de Calais). Après nous sommes arrivés à la place « Korenmarkt », avec beuacoups de restaurants et de cafétérias.
La partie sud du Korenmarkt. (source: collection personnelle de M. P.)
Après que nous avons mangé, il fasait déjà du midi, nous traversions le pont sur le canal pour voir tout les détails du Korenlei. En marchant par la rue de Jan Breydelstraat, nous avons aperçu le « Gravensteen » (le nom signifie en néerlandais « le château des comtes »). Le château lui-même a été construit en 1180 d'après le modèle des château-forts de croisés parce que son fondateur, le comte Philippe d'Alsace, a participé à la deuxième croisade.
Gravensteen. (source: collection personnelle de M. P.)
Dans l'intérieur du Gravensteen a été le musée où l'on pouvait trouver entre autres aussi la guillotine qui a été utilisé à Gent pendant le temps de révolution française. Nous traversions tout le château jusqu'à son sommet où nous avons trouvé une très belle vue à toute la ville de Gent, au moins à son centre historique. Ce qui a été intéressant pour moi, la chapelle de château a été au-dessus d'entrée principal du château.
La vue manifique de Gravensteen. A gauche est le Korenlei. (source: collection personnelle de M. P.)
La guillotine de l'exposition dans le Gravensteen. (source: collection personnelle de M. P.)
Après notre visite du Gravensteen, nous nous sommes promenés dans les rues de la ville jusqu'au moment quand nous sommes arrivés près de « Sint-Jacobskerk » (en français l'église de Saint-Jacques) de XIIe siècle. Originalement un édifice de style roman, dans les siècles suivants sous les reconstructions gothique et baroque et renové à a fin du XIXe siècle.
Sint-Jacobskerk. (source: collection personnelle de M. P.)
Ce n'était pas tellement loin de Sint-Jacobskerk où nous avons trouvé le « Vrijdagmarkt » (le Marché de vendredi). Cette place a été dans le passé le centre de la vie politique et sociale dans la ville et dans la région autour de Gent. La grande majorité de bâtiments ici datent le XVIIIe siècle. Le plus marquant était le « Socialistische Werkersverenigingen » (l'Association socialiste des ouvriers), l'édifice de XXe siècle. Au milieu de la place, il y avait le statue de Jacob van Artevelde, un politicien marquant du XIVe siècle qui a répresenté la ville de Gent au début de la Guerre de Cent Ans. Il a reçu le surnom « l'homme sage » grâce aux décisions qui ont apporté la prosperité et la richesse à la ville.
Socialistische Werkersverenigingen sur le Vrijdagmarkt. (source: collection personnelle de M. P.)
Il était déjà tard dans l'après-midi, alors nous avons pris la décision à aller lentement en arrière à la gare. On avait besoin à peu-près une heure pour y parvenir. Entre le temps, nous avons admiré la beauté de la ville, surtout les canaux avec les pont historiques et beaucoup de verte dans la ville. Nous avons pris un repos de 15 minutes dans un petit parc qui a été caché entre les bâtiments. Nous avions du temps. A quatre heures, nous sommes arrivés à la gare et dans quelques minutes nous étions dans le train. Le train de Bruge a été presque plein comme un œuf. Je pensais que tout le monde est allé à Bruxelles après le week-end, comme on le connaît en Slovaquie dans les trains entre Bratislava et Košice chaque week-end. Nous étions assis devant la porte. Pour que le temps passait plus vite, nous apprenions quelques phrases de nos langues. Le slovaque, le bulgare, le roumain ou le portugais. Nous les Erasmus, nous étions vraiment dans ce moment-là unis dans notre diversité, d'après la devise de l'Union européenne « In varietate concordia ».
Le statue de Jacob van Artevelde sur le Vrijdagmarkt. (source: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/10/Jacob_van_Artevelde.JPG)
Je suis arrivé avec Oana dans notre résidence universitaire le soir à six heures et demie du soir. Nous étions complètement détruits après ces deux derniers jours. Bruge et Gent. Mais nous étions contents de nos impressions. Il était nécessaire à se reposer et bien dormir, parce que le lundi nous avions les cours. Mais dites « Non » à votre colocataire italien qui vous invite dans le bar dans la résidence :) . Le jour n'était pas encore fini.
(c) Tous droits réservés aux photographies (sauf celle de statue de Jacob van Artevelde de wikipedia) dans cet article.